Salle d’expression

Messages : 78 Date d'inscription : 25/05/2008

C’est dans cette salle, qu’élèves et tous chanteurs, ferons apprécier leur voix

Messages : 4053 Date d'inscription : 05/04/2008

personne n'ose se lancer? alors je vais vous chanter une petite chanson:

emmaline toussota puis entonna:

Le festin de campagne

Nous avons fait un festin
un festin de campagne
nous avons invité nos voisins
tous les parents d'nos femmes

(refrain)
et moi j'chantais
tout le monde criait
youpiie pon pon
du fun y'en avait
y'en avait pour tout l'monde
y'en avait pour tout l'monde

c'était le joueur de violon
qui était pas mal en fête
et qui cherchait son arcanson
à quatre pattes sous le poêle

et quand ça vient vers les minuit
nous décorons les tables
avec des fleurs des pissenlits
et des feuilles de rhubarbe

c'était la maîtresse de maison
qui s'appellait puce puce
elle avait compsé cette chanson
y'a fallut qui j'y fasse chorusse

quand au diseur de cette chanson
y'es pas ben loin d'vous autres
vous n'avez qu'à lui passer l'flacon
y vous en poussera une autre.

Messages : 4053 Date d'inscription : 05/04/2008

Marcabrun fut jeté à la porte d’un riche. On ne sut jamais qui il était, ni d’où il était venu.

On a dit aussi qu’il était de Gascogne, fils d’une pauvre femme qui avait nom Marcabrune

il arriva de bon matin en Bourgogne, erra de ville en ville ,sa vielle sur l'epaule ,une turelure et un cromorne dans sa grande besace.
Il arpenta les ruelles ,quand il apercut une grande batisse qui l'attira aussitot , la maison des arts.
Il hesita,apres ses journees de marche,il n'etait pas tres presentable mais l'envie de jouer et de chanter etait plus forte,il poussa la porte discretement puis entra.

il vit un petit groupe de danseurs apparemment debutants qui essayaient tant bien que mal d'aligner deux pas l'un devant l'autre. ils sourit de toutes ses dents jaunies ,s'avanca et se mit alors a jouer de la vielle, esperant accompagner joyeusement les danseurs novices .
il se mit a chanter en meme temps un air entrainant :

quand je vois l'alouette battre
Des ailes de joie contre le rayon de soleil,
(Quand je vois) qu'elle se pâme et se laisse tomber
Par la douceur qui lui vient au coeur,
Hélas, comme l'envie me vient
De tous ceux dont je vois le bonheur !
Je m'émerveille qu'à l'instant,
Mon coeur ne se fonde de désir.

hélas, je croyais tant savoir
En amour, et j'en sais si peu !
Car je ne peux me retenir d'aimer
Celle dont jamais je n'aurai les faveurs
Elle a ravi mon coeur et s'est ravie � moi
(Elle m'a ravi) moi-m�me et le monde entier
Et ses larcins ne me laiss�rent rien
Que désir et coeur ardent.

je n'ai plus sur moi aucun pouvoir
Et je ne m'appartins plus depuis le moment
Qu'elle me laissa me voir dans ses yeux
Dans ce miroir qui me plait tant
Miroir, depuis que je me suis regardé en toi
Mes profonds soupirs me tuent
Et je me suis perdu,
Le beau Narcisse dans la fontaine

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